Observation N°65 sur le site officiel de l’enquête publique

Monsieur le commissaire Enquêteur,

Notre résidence principale est Saint Etienne. Mais depuis plus de trente ans (39 ans) nous passons en partie vacances et week-end à Burdignes. Nous y avons maintenant une résidence secondaire.

Impliqué dans la vie du village depuis de nombreuses années et ce dans plusieurs associations (Environnement et Nature Burdignes, Le Bulletin journal inter associations, Énergies Communes renouvelables, Burdignes en fête), je soutiens le projet éolien de Taillard.

Le vent est une source inépuisable et gratuite d’énergie. Sur le site dédié à ce projet le gisement de vent est très satisfaisant. Les enregistrements réalisés par le mât de mesure, avant sa destruction, le montrent.

Par son originalité ce projet, l’association de collectivités publiques, de citoyens et d’un industriel choisi, est novateur. Il a été élaboré depuis son début dans la transparence pour tous (réunions d’information, comité de pilotage ouvert à un grand nombre d’associations concernées par le projet et aux opposants, publications de documents distribués dans les boites à lettres des villages de la communauté de communes, articles de presse …)

Les exigences légitimes exposées dans la charte « Objectif 2025 » du Parc Naturel Régional du Pilat, notamment, au chapitre 3.5.2.
« Développer localement les énergies renouvelables dans le respect de l’environnement et des paysages »
il est précisé pour l’Éolien :
« Tout projet d’équipement éolien doit satisfaire aux exigences d’une intégration paysagère optimale et prendre en compte la préservation de la biodiversité. Ces conditions valent aussi bien pour l’implantation de petites éoliennes individuelles que pour les grandes éoliennes. … »

Toutes les exigences environnementales ont été étudiées minutieusement par des experts compétents, par deux fois, ZDE validée en 2008 et trois années d’étude de 2013 à 2016, des études faites sur la protection des ressources en eaux, des oiseaux, des chiroptères, de la flore et de la faune locale protégée, des zones humides, de l’intégration dans le paysage des éoliennes et aussi et bien sûr sur l’impact des travaux dus à l’installation des machines.

Je rajouterai deux points qui me semblent essentiels :

  • Premièrement que l’appréciation paysagère n’est que subjective, pour beaucoup la vue d’éoliennes dans le paysage est loin d’être désagréable bien au contraire.
  • Deuxièmement, un parc naturel régional n’est pas un sanctuaire, les habitants des communes membres du parc y vivent, y travaillent, et font évoluer leurs territoires. Pour avoir participé activement à la révision de la charte du parc naturel régional du Pilat, c’est une des idées fortes qui a été affirmée.

Après l’examen de tous ces points pour moi, rien ne peut s’opposer à la réalisation de cet abouti et réaliste projet.

En restant à votre disposition, je vous prie de croire, Monsieur le Commissaire enquêteur, en l’expression de ma considération.

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