Vous êtes ici : Accueil1 / Argumentaire Pourquoi le projet éolien de Taillard est-il nécessaire ?
Un projet économique sérieux et nécessaire au territoire de la CCMP, du PNR …. :
- Un projet qui permet de valoriser un site à fort potentiel éolien, d’en retirer de l’énergie renouvelable indéfiniment, sans recours à des ressources extérieures (pétrole, gaz, uranium), qui pèsent lourd dans la balance commerciale du pays.
- Il est le gage d’un bilan énergétique positif pour le territoire, d’un retour économique important, de retombées financières pour les communes d’accueil et la Communauté de Communes des Monts du Pilat, le tout garanti par le montage participatif mis en œuvre dans le cadre de la SAS.
- Un parc éolien de 30 MW : 10 éoliennes de 3MW
- générant une production de 66 GWh/an,
- c’est-à-dire les besoins énergétiques (hors chauffage) de 25 000 à 30 000 personnes.
- Le gisement de vent est le plus fort en hiver, quand le besoin en énergie est le plus grand et le potentiel solaire plus faible.
- Donc une composante importante pour le projet de Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) du PNR Pilat et St-Etienne-Métropole
- Un projet éolien reconnu et récompensé :
- Lors du Forum Plan Climat de la Communauté d’Agglomération de Saint Etienne-Métropole et du Parc Naturel Régional du Pilat du 13 octobre 2015, il a été récompensé par le Trophée de l’initiative climat-énergie.
- les retombées économiques et fiscales seront importantes pour les communes rurales de la CCMP : loyers pour la commune de Burdignes et la section de commune de St-Sauveur-en-Rue, impôts et taxes divers, dividendes pour la collectivité actionnaire, travaux et emplois pour les entreprises locales en phase chantier (travaux, hébergement, restauration), valorisation touristique du site
- Une diversification économique pour les propriétaires forestiers publics :
- Avec les vents violents très fréquents (plusieurs tempêtes de vent par an) les résineux des crêtes ont malheureusement peu de chance d’arriver à un âge d’exploitation. Quelques « bois dur » de plantés, mais loin d’être la majorité : l’implantation d’éoliennes est un projet économique pertinent.
Un projet participatif :
- Un projet initié par les élus du territoire mais ouvert rapidement à des citoyens motivés
- un industriel choisi selon un cahier des charges privilégiant une gouvernance partagée.
- La SAS formée de 3 collèges : le Collège des Collectivités avec la SEM Soleil, le Collège Citoyen, le Collège Industriel avec QUADRAN (société française, développeur er producteur d’énergies renouvelables uniquement)
- Au sein du Collège Citoyen : 120 citoyens, 2 CIGALES (Club d’Investissement pour une Gestion Locale de l’Épargne Solidaire), 5 associations locales et ENERCOOP-RA actionnaires de la SAS
- sur un total de 130 actionnaires au capital de la SAS.
- Une démarche participative, dans la mise en œuvre de ce projet, dès le départ de l’étude de la Zone de Développement Éolien en 2009
La gouvernance partagée découplée de la répartition du capital :
- Une SAS : avec son Assemblée Générale annuelle et un Comité Stratégique présidé par le Président de la CCMP et comportant 8 représentants : 2 élus, 2 citoyens et 4 industriels
- Toutes les décisions importantes sont prises par le Comité Stratégique, avant d’être approuvées par l’AG des actionnaires
- Garantie de 50% des voix pour les collectivités et les citoyens, avec la majorité qualifiée de 75%, au Comité Stratégique, même après l’augmentation de capital au moment de la construction du parc
Un projet transparent :
- Le COmité de PILotage créé dès 2009 pour la ZDE, puis repris pour le projet
- Ce COPIL a été réuni, en moyenne une fois par an entre 2009 et 2015, afin d’exposer l’avancée des études et de recueillir les observations et conseils des participants.
- Toutes les associations impliquées dans le projet de Taillard invitées à participer au COPIL, y compris les opposants
- Diffusion, sur le site Internet de la CCMP, des résumés des résultats des études au fur et à mesure de leur réalisation (posters et lettres d’infos).
- Plusieurs réunions publiques sur les communes de Burdignes et St-Sauveur-en-Rue
- Des interventions lors des fêtes et foires
- Diffusions dans toutes les boîtes aux lettres de Burdignes et de Saint Sauveur en Rue de documents de 4 pages à 2 reprises
- Des articles dans la presse locale (Le Progrès, Le Réveil ….) lors des manifestations et moments forts du projet.
Un projet écologique respectueux de l’environnement :
- Respect des résultats des études environnementales et des propositions des bureaux d’études, des administrations et associations consultées,
- pour déterminer l’emplacement des éoliennes et éviter les secteurs sensibles
- Les éoliennes seront installées sur la partie de la forêt de Taillard qui a été détruite par la tempête de 1999. La forêt mature sera donc très peu touchée.
- Sur les 1500 ha de la forêt de Taillard du département de la Loire, dont les 587 ha situés sur Burdignes et St-Sauveur-en Rue, la demande d’autorisation de défrichement ne porte que sur 3,8ha.
- Ce dossier de défrichement a déjà été validé par le Préfet.
- La production d’énergie éolienne ne produit ni fumée, ni gaz à effet de serre, ni déchets, ne consomme pas de terres agricoles
- Les éoliennes sont démontables et les matériaux recyclables.
Un projet conduit sur le long terme :
- Premières études menées par l’association stéphanoise Héliose dès 2003
- Le projet éolien relancé en 2008 après la création de la Communauté de Communes des Monts du Pilat.
- Zone de Développement Éolien autorisée par le Préfet de la Loire en octobre 2011
- Décembre 2011, lancement d’un appel à candidature par la CCMP et Energies Communes Renouvelables pour choisir un partenaire industriel acceptant le partage de la gouvernance.
- Mai 2012, choix de l’entreprise française AEROWATT parmi 9 sociétés ayant répondu à cet appel à candidature.
- Novembre 2012, construction du mât de mesure et début des études de vent.
- Juin 2013 : création du futur Collège Citoyen de la société de développement du projet éolien regroupant 128 futurs actionnaires.
- 15 novembre 2013 : AG Constitutive de la SAS Les Ailes de Taillard avec 130 actionnaires, et un capital de 150 000 euros, avec pour objectif d’obtenir les autorisations administratives nécessaires au projet
- 12 octobre 2014 : Élections de la Commission Syndicale de la Section Communale de Taillard (propriétaire de la partie de la Forêt de Taillard de la commune de St-Sauveur-en-Rue) :
- une nouvelle équipe de 10 habitants ayant-droits de cette Section, favorable au projet éolien évince complètement, au 1er tour, l’ancienne commission qui avait refusé de signer les promesses de bail avec la SAS Les Ailes de Taillard.
- Élaboration des dossiers de demande en s’appuyant sur des bureaux d’études spécialisés (hydrogéologie, faune/flore, oiseaux, chauves-souris, paysage, acoustique, étude de vent,…)
- Novembre 2015 : dépôt des 3 dossiers administratifs auprès des services de l’État (défrichement, PC, ICPE).
Un projet permettant le développement du tourisme :
- Les éoliennes sont de belles machines, élancées qui n’enlaidissent pas le paysage.
- Une exploitation touristique du parc éolien sera possible, comme à St-Agrève (07), à St-Jean-Lachalm (43), à St-Clément (43) ou dans le Languedoc.
- L’espace ouvert autour des éoliennes pourra permettre la pérennisation de la vue sur le panorama sur le massif des Alpes, même après l’arrivée à l’âge adulte des arbres replantés après la tempête de 1999
- Avec deux points d’entrée du site (Tracol et la Faye), chacun avec une ferme-auberge, et des pistes forestières nombreuses, le site présente un potentiel important de fréquentation touristique
- Des aménagements de circuits pédestres dédiés à la visite du parc sont prévus.
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